La vie en camping-car : une véritable passion
Le camping-car a la cote depuis quelques temps. Les temps où la pratique du camping-car était décriée et moquée est totalement révolue. Les médias traditionnels ouvrent leurs programmes pour des reportages sur la vie en camping-car, pour des émissions dédiées à cette pratique, à ce loisir, à cette passion dévorante.
Car la vie en camping-car est une véritable passion. Prendre le volant de votre camping-car, c’est aspirer à la liberté, c’est respirer la nature, vivre pleinement les quatre saisons avec le sourire. Vivre en camping-car, c’est aussi se retrouver dans une communauté de voyageurs, de vanlifers avec qui on peut échanger, parler, se croiser, se conseiller des bons plans pour stationner en camping-car en toute sécurité.
Si on excepte la situation complexe actuelle, le marché du camping-car en France, comme en Europe, est en pleine croissance. Sur la dernière saison «normale», le nombre d’immatriculation de camping-cars neufs et d’occasion n’a jamais été aussi élevé dans l’hexagone comme en Europe. En 2021, par exemple, la France a connu 30809 immatriculations de camping-cars neufs ainsi que 71218 occasions, soit un total de plus de 100.000 unités immatriculées sur l’année, un record historique. Les dernières études montrent par ailleurs que 505000 camping-cars sont en circulation sur le territoire pour 1,4 millions d’adeptes. En Europe ? On en dénombre plus de 2 millions pour 5 millions d’adeptes.
Rouler en camping-car, en fourgon ou van aménagé est désormais tendance
C’est peu de dire que la pratique du camping-car n’est plus une passion confidentielle. En France, s’il subsiste des zones territoriales où les camping-caristes ne sont pas les bienvenus. Pourtant, c’est en France que les possibilités de stationnement sont les plus nombreuses. Vous ne le savez peut-être pas mais 7% des communes françaises sont équipées d’une aire de services pour camping-car. Ce chiffre est en constante augmentation tous les ans. Les municipalité ont bien compris l’intérêt de vous voir venir chez elles, de stationner et, bien sûr, de consommer localement et donc de faire vivre les commerçants.
Logique, vous vous déplacez majoritairement en couple (à 72%, contre 23% en famille) donc, vous êtes des clients potentiels intéressants pour les zones accueillants moins de touristes qu’une station balnéaire en plein été. L’impact des camping-caristes est réel et ne se mesure désormais plus au nombre de camping-cars stationnés en rang d’oignons comme les médisants l’affirment encore parfois aujourd’hui.
Toutefois, les critiques passées sont nettement moins audibles désormais, comme si cette pratique avait changé de réputation dans la tête des Français. C’est le cas. Depuis la période du Covid, rouler en camping-car, en fourgon aménagé, en van aménagé, est tendance. C’est le symbole même de la liberté, de cette liberté dont nous avons tous été privée un temps, de cette liberté que nous chérissons toutes et tous. L’après Covid a permis de révéler à un plus large public les bienfaits de prendre la route avec son camping-car.
Cela a permis au plus grand nombre de découvrir ce qu’était un camping-car, ce qu’était un van ou un fourgon aménagé. Il est évident aujourd’hui que les mots capucine, profilé, intégral, fourgon aménagé, van aménagé, n’ont plus de secret pour vous. Bien entendu, la capucine n’a plus du tout la cote même si, nous l’avons constaté lors du dernier Salon des Véhicules de Loisirs du Bourget, que certains constructeurs continuaient de présenter des solutions sur ce segment de niche. Nous avons également découvert qu’une marque aussi prestigieuse que Bürstner innovait en mixant les côtés positifs d’un profilé avec ceux d’une capucine. L’effet est étonnant.
Le camping-car, cible de l’évolution des tendances
Depuis le Covid, l’hégémonie des profilés a été mise à mal à tel point que, désormais, l’ancien cador du marché est largement dépassé par l’émergence folle des fourgons aménagés et des vans. Face à cet essor qu’on sentait venir depuis des années, le segment des intégraux tire la langue, leur gabarit ne collant guère, à l’heure actuelle, aux nouvelles aspirations des utilisateurs qui recherchent des véhicules plus courts, moins lourds, plus maniables, plus orientés vers l’écologie. Forcément, ce portrait rappelle furieusement un fourgon aménagé, plus encore un van aménagé. D’où l’intérêt, pour les constructeurs généralistes, de trouver des nouvelles solutions sur les camping-cars classiques, à travers, par exemple, des séries de profilés plus compacts, moins larges, courts. Tous les grands groupes y viennent et réussissent à imposer des petits chasseurs de fourgons au rapport qualité-prix excellents.
L’évolution des tendances démontre la vitalité du secteur. Jadis, beaucoup lui reprochait de ronronner, critiquaient les constructeurs de ne proposer que des véhicules similaires, sans réelles innovations, avec toujours les mêmes schémas intérieurs. Le bouleversement de ces dernières années permet de redonner du peps à l’ensemble du secteur d’activité. Dans les bureaux d’étude des constructeurs de camping-cars, les têtes pensants s’en donnent à coeur joie, comme victimes d’une seconde jeunesse bienvenue. C’est une excellente nouvelle pour tout le monde, même si les constructeurs doivent faire face à une montagne de contraintes législatives qui ne leur offre guère de liberté pour créer le camping-car de nos rêves à tous.
En dépit de cela, l’évolution est en marché. L’âge moyen des utilisateurs est en baisse, des familles commencent à revenir en nombre, des jeunes couples également. Là encore, c’est le signe d’une vitalité bienvenue. Les primo-accédants découvrent, apprécient et restent pour vivre pleinement des aventures inoubliables. Certains deviennent même des influenceurs à relater leurs voyages, leurs découvertes, leurs roadtrips à travers les réseaux sociaux. Oui, aujourd’hui, rouler en camping-car, c’est bel et bien tendance. Oui, prendre la route, publier des photos, poster des vidéos, faire des lives Twitch, proposer des storys sur Instagram, c’est tendance et contribue pleinement à cette sensation communautaire qui nous absorbe dès qu’on s’installe au volant de notre camping-car.
Le camping-car, une transformation sous forme de révolution à l’horizon de 2035
Le rajeunissement ressenti de cet art de vivre ouvre de nouvelles perspectives d’avenir. Car, dans un monde où se succèdent les nouvelles dramatiques, rouler en camping-car est comme se trouver dans son propre havre de paix, là où on peut trouver de l’apaisement, du bien-être, du bonheur simple, pur, en lien avec la nature. L’enjeu de ces prochaines années tournera autour de l’écologie, de l’impact de l’usage d’un camping-car sur la nature. Quelles seront les (r)évolutions, les innovations ? Nous attendons tous avec impatience l’arrivée des premières vraies solutions électriques. Seront-elles pertinentes ? Seront-elles viables ? Répondront-elles aux désirs des utilisateurs ou seulement à ceux des législateurs ? L’enjeu est de taille. Car les lois interdisant l’usage des véhicules thermiques à l’orée de 2035 est un vrai problème pour les constructeurs.
2035, c’est demain, ça va aller à la vitesse de l’éclair que même des limitations de vitesse ne pourront ralentir. Les constructeurs en ont conscience mais sont avant tout tributaires des fabricants automobiles de porteurs. Si ces derniers trouvent les meilleures solutions pour créer des porteurs électriques, économiques et surtout dotés d’une autonomie bien plus conséquente qu’aujourd’hui, la donne changera rapidement. Mais il faudra également une autre évolution, celle du changement de législation pour les permis de conduire. Tant que ce sera le statu quo en France, le marché se vivre comme une soupe à la grimace fade et évoluera encore plus vers un usage exclusivement sur des vans aménagé typés «voiture», plus légers, moins énergivores, plus écologiques. Nous n’en sommes bien évidemment pas encore là. Mais il faut prendre en compte ces éléments pour penser le camping-car de demain. Sera-t-il toujours un véhicule de longs voyages ? Ou les camping-caristes changeront leur façon de vivre leur passion ?
L’Esprit Camping-Car ? La liberté de vivre vos rêves
De tout temps, le camping-car a su opérer des changements, suivant les tendances, contraint, souvent, de s’adapter aux nouvelles lois et contraintes. Nous ne doutons pas de sa capacité d’adaptation aux problématiques actuelles. Car, ce qui est sûr, c’est que sa pratique sera toujours perçue comme un véritable art de vivre. Un art de vivre où la découverte de nouvelles communes, villes, départements, régions, pays sera toujours vécue comme un moment d’évasion, de détente, de liberté. Nous revenons à ce mot, liberté, encore et encore, comme une aspiration permanente à notre condition de vie au quotidien. Rouler en camping-car, c’est fuir ce quotidien cadenassé, ce quotidien où tout est écrit, tout est calibré, tout est carré. Le «métro, boulot, dodo» que nous connaissons tous se trouve bouleversé dès qu’on met le contact de notre camping-car. Il est remis en question par cet excès de liberté. Comme le disait si bien Paul Valéry, «la liberté est un état d’esprit». Nous pourrions transposer cette citation sur la vie en camping-car, «la vie en camping-car est un état d’esprit». Cet esprit qu’on retrouve dans ESPRIT CAMPING-CAR et qui vous mène là où vos rêvent le veulent, là où votre instinct vous guide sans regarder en arrière. Le camping-car, c’est juste la vie par le voyage, ce voyage qui vous fait exister, qui vous permet de vous reconnecter avec vous-mêmes, avec les choses simples et natures de la vie. C’est un retour aux sources, un îlot dans le monde mais loin de tout, un coin de bonheur pour chasser les turpitudes du quotidien. Vous en doutez encore ? Alors, n’hésitez plus, testez un camping-car, prenez la route et n’oubliez pas de lire votre magazine Esprit Camping-Car ou sa variante www.espritcampingcar.com.